Samedi 9 mars 6 09 /03 /Mars 11:59

C'est le 18ème siècle, je suis sur un grand navire. Je suis une Dame. Ma vie consiste à me refroidir le visage avec un éventail, de sourire, et d'être belle devant la cour. La seule excitation que j'ai, c'est de recevoir des lettres de ma famille, et de lire de la poésie. Je suis en voyage, seule, pour rejoindre mon mari. Mariée de force, tel l'habitude pour cet époque, je ne peux pas parler d'amour ou fantaisie.

Il est encore le matin, je suis dans ma cabine. L'eau me berce doucement, ce même bruit et mouvement qui va m'accompagner pendant des semaines au milieu de l'océan. Mon réveil ne se fait pas en douceur. Je suis réveillée en sursaut par un coup de canon, et l'équipage qui crie. Des pirates! J'ai à peine le temps de m'habiller et de monter sur le pont pour voir ce qui se passe, et là, je le vois... Un bateau de pirates, non loin de nous, qui sort de la brume du matin. Et encore un coup de canon! Le premier coup nous rate complètement. Le deuxième effleure notre bateau.  La troisième touche pile à sa cible, réduisant en miettes le mât, et mettant feu aux stocks de poudre. Mon monde explose en mille morceaux d'échardes de bois. Notre bateau, si fier sur l'eau, est réduit en quelques planches flottant sur l'océan. L'épave coule à une vitesse impressionnante, et on n'entendra plus jamais parler de l'équipage.

Je suis dans l'eau, en train d'essayer de nager. Ma robe est lourde, je n'ai pas la force. Je tente de nager, sachant au fond de moi-même que c'est perdu d'avance. Je suis à mille lieues de la côte la plus proche, et je n'ai pas l'énergie de faire ne serais-ce que dix mètres. Ma robe me tire sous l'eau, je ne peux pas m'en débarrasser. Ma bouche passe sous l'eau, ma bouche se remplit d'un goût salé. Je tente de garder la tête hors de l'eau, en vain. Je commence à me noyer. Ma vision devient noire, mes sens s'abandonnent. Tout ce que j’entends, c'est mon coeur qui bat, de plus en plus lentement. Et là, quelqu'un me prend par la taille et me sort de l'eau.

C'est flou. Je me réveille, je suis sur des planches lustrées. J'entends à nouveau le bruit des cordes, le petit grincement de l'eau, et le bruit des vagues. Étais-ce un rêve? Suis-je toujours sur le bateau? Je lève la tête pour regarder, et là, devant moi, il y a quelqu'un que je ne connais pas. Il est debout, devant moi. Les cheveux gris, une barbe de plusieurs années, mal entretenue. Il est grand, il a de la prestance. Habillé en noir, il porte un épée à la taille. Son sourire n'est pas celui de quelqu'un qui me veut du bien. Il me déshabille du regard, je lis la perversion sur son visage. Je tente de m'enfuir; je me retourne pour essayer de m'éloigner, et je vois son équipage qui me regarde. Ils ont le même regard, le même sourire. Je lève la tête pour voir le drapeau pirate voler au-dessus de moi. Oh, non!

"Allez les gars, je vous la prête!"

Je ne comprend pas ce qu'il vient de dire, je tente d'avoir une explication, mais on me prend fermement par les bras, et on me met des fers autour des poignets. La froideur du métal me gèle, et puis je panique. J'essaie de me débattre. On me retourne sur le dos. Je tire sur les fers, mais mes poignets sont tenus solidement au-dessus de ma tête. Je regarde ce qui se passe; un des matelots se tien droit devant moi, et défait son pantalon. Vu la prestance, il s'agit sûrement du second. Son sourire est on ne plus pervers. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine quand je vois son sexe dressé, et que je comprends enfin ce qui va m'arrive. Je panique, je tente de me débattre, mais il a de la force, et il m'écarte les jambes sans difficulté avant de s'y installer. Je lutte; je gigote, il relève ma jupe. Je ne peux pas lui donner de coup de pied, et je ne peux pas le gifler. Il relève ma jupe et expose mes jambes à l'équipage. Je me débats. Soudainement, je me retrouve avec un couteau sous la gorge. Je m'arrête, je
le laisse faire...

"Voyons voir ce qui se cache sous tout ça, ma jolie!"

Le couteau descend légèrement, et se met en dessous de mon bustier. J'entend le tissu se couper sous la lame affûtée; il repose le couteau, prend mon bustier dans les mains, et tire un coup sec. Mes seins se trouvent à l'air libre, je suis exposée aux yeux de tout le monde. D'une main experte, il arrache ma culotte, et jette le tissu derrière lui. Puis il s'installe plus confortablement entre mes jambes, et me pénètre. Je crie, j'essaie de me débattre, mais je ne peux rien contre sa force et son poids. C'est un matelot, l'homme à l'état brut, en mer depuis des semaines, voir des mois, qui n'a pas eu la compagnie d'une femme depuis autant de temps. Il a un mois de retard en sexe, et il compte bien rattraper ça entre mes cuisses. Ses coups sont forts; il ne pense qu'à son plaisir. Ses mains râpeuses viennent pincer inconfortablement mes seins et mes tétons, avant de mieux se positionner pour finir en missionnaire. Les coups de rein sont violents, je sens son sexe qui me pénètre au plus profond. Puis il penche
la tête en arrière, et lâche un cri bestial, pendant qu'il se vide en moi. L'équipage nous regarde d'un air approbateur.

Je ne me débats plus, c'est fini. Mon sexe et mes seins sont toujours visible, mais tant que j'ai les mains menottés, je ne peux rien faire, et de toute façon, ils ont déjà tout vu. J'attends que ça se finisse.

"Ah, elle est bien bonne, les gars! Allez, au suivant!"

Cette phrase me glace le sang. Derrière le matelot, encore un autre. Celui-ci, c'est le monument du groupe. Il fait pas loin de deux mètres, 140 kilos de muscle. Il est entièrement nu maintenant, et son sexe est dressé. J'essaie à nouveau de me débattre, mais les fers ne lâcheront jamais. Il vient entre mes jambes, et comme si j’étais fait en paille, les écarte, puis me soulève presque entièrement. Mes mains sont toujours attachées au pont, mais il me tient par les cuisses, et a part la tête et les épaules, le reste de mon corps est en l'air. Il se tient à genoux, et m'empale comme si je ne pesais rien. Quand un bout de jupe le gêne, il l'arrache. Je suis de moins en moins couverte; les lambeaux de tissus sont autour de moi, ainsi que le reste de l'équipage. Certains se caressent déjà, mais c'est clair qu'ils ne vont pas simplement se masturber; je suis une offrande à l'équipe, et ils comptent bien tous en profiter. Le monument continue, et tout comme le second, ceci est entièrement pour son plaisir. Je me fais violer sur le ponton, mais au fond de moi, quelque-chose me plaît. Et tout comme le second, le monument ne prend pas longtemps pour jouir, et je crois que ça n'en finira jamais. Personne n'a vu de femme depuis des mois, ils sont tous en manque, et me voici, un cadeau du capitaine.

Ca continue; toujours et encore... Chacun son tour, ils me prennent sauvagement. Je n'ai plus la force de résister, et en me laissant faire, j'éprouve même un certain plaisir. Un membre de l'équipage s'en rend compte; "Mais c'est qu'elle aime ça, la petite salope!". "C'est ce qu'on va voir", réplique un autre. On me force à quatre pattes, toujours attachée. Un matelot se tient derrière moi, et me prend en levrette, pendant qu'un autre se met à genoux devant moi, son sexe à quelques centimètres de ma bouche.

"Allez, suce!"

Timidement, je prends juste le bout dans ma bouche, n'ayant jamais fait ça avant. "Pas comme ça, comme ça!". Il me tient la tête dans les mains, et pousse son sexe profondément dans ma bouche. Je ne peux pas me défendre; mes mains sont en fers, et le matelot derrière me tient fermement par la taille. Je ferme les yeux, je me laisse faire, et je me surprends même à participer. Celui devant fait des va et vient avec son bassin, et je me surprends à faire les mouvements inverse; je deviens ivre de plaisir, d'excitation et de soumission. Je ne m'occupe plus de ce qui se passe dernière, je me concentre sur ce qu'il y a devant. Son sexe est plongé au plus profond de ma bouche; j'avale son membre, je sens le goût, je prends du plaisir. Je continue mon va et vient, et j’entends ses gémissements de plaisir. Puis soudainement, il explose en moi. Je le sens jouir, et à chaque vague, j'ai le goût salé. Mes yeux restent fermés, et quand il se retire, j’attends sagement, et quelqu'un d'autre prend sa place. Je ne sais même
pas qui.

"Allez, c'est au tour du jeune!"

Je me remet sur le dos, et je vois un gamin s'approcher. A peine 18 ans, c'est le nouveau recru du lot. Il est encore timide; cet enfant n'a pas encore les marques de guerre sur le corps, et surtout, il n'a jamais fait la fête sur terre avec une femme. Il ne sait pas trop s'y prendre. Les autres ricanent, et je prends pitié de ce jeune homme qui baisse la tête et qui rougit. Il a du charme, et il est plutôt mignon. Je le regarde se déshabiller; ce qu'il manque en muscles et en carrure, il rattrape dans son pantalon, et quelques uns des meneurs de groupe se taisent en le voyant. Il s'installe devant moi, mais inutile de me forcer à écarter les jambes, j'en ai envie. Je l'invite à venir, en mettant les pieds derrière lui, et en le tirant doucement. Il manque d'expérience, mais il comprend rapidement. Il se glisse en moi, et je frémis de plaisir. Il n'a pas la brutalité de ses confrères, et quand ses mains touchent mes seins, c'est électrique. Il me donne du plaisir au lieu d'en prendre, et je lui rend tout le
plaisir à ma façon. Les mouvements s'accélèrent, et je me rends compte rapidement que c'est sa première fois. Il gémit, et je gémis avec lui. Il a un rythme soutenu, et je prends le même rythme pour qu'il vienne le plus loin possible en moi. Quand il jouit en moi et qu'il me morde l'épaule, c'est à mon tour aussi de jouir, en hurlant, avant de m'évanouir.

"Ça y est, Capitaine, elle est prête!". Je ne tiens pas debout, le monument me porte sur un seul bras. Il me lâche, et je tombe à quatre pattes dans la cabine du capitaine. Je n'offre aucune résistance quand il me met en fers, à son tour, mais cette fois ci, c’est autour du cou. Mes mains sont libres, mais je suis attachée dans sa pièce. Je suis entièrement nue; ce qui reste de ma robe est en lambeaux, et l'équipage s'en occupe en riant, et en gardant des souvenirs. La porte se ferme, et je suis seule avec lui. Pendant qu'il se déshabille, je regarde autour de moi. Il y a quelques trésors, de quoi manger sur la table, quelques cartes, et une baie vitrée, où je ne peux voir qu'un ciel bleu. Il se déshabille, et j’attends, sagement, soumise.

"Voyons voir ce que tu as appris!". Il me regarde, il sourit avec un sourire très pervers, et j'adore ça.

Ca, c'était il y a quelques semaines déjà; quatre? Cinq? Je ne les compte plus. On ne m'a jamais demandé mon nom, c'est inutile, je n'en ai plus. Je suis l'objet du capitaine, prêtée à l'équipage de temps en temps. Je remplace l'argent lors des tournois des cartes; c'est moi qu'on gagne désormais. Je suis toujours nue, a part de fers autour du cou. On me laisse libre accès au bateau, de toute façon, je n'ai nulle part où aller, a part l'océan. Je me déplace librement parmi l'équipage, je fais presque partie de la bande. On m'appelle même le porte bonheur; l'équipage n'a jamais été aussi efficace depuis que je suis là.

Tous les soirs, au coucher du soleil, je suis de retour dans la cabine du capitaine. Je regarde l'horizon, et je pense à ma vie d'avant. La dame sur le bateau n'est jamais arrivé à destination, elle a été perdue en mer. Moi, je suis quelqu'un d'autre; en fers, je suis libre. Confinée, je suis affranchie. Je suis une des leurs. Le soleil se couche, j’entends les bruits derrière. l'équipage qui rit, en comptant les gains de la journée. La porte s'ouvre derrière moi, et je sens l'haleine de rhum. Je souris. Sans regarder derrière, je m'installe sur le lit, à quatre pattes, offerte, comme il aime. Pendant qu'il se déshabille, je regarde autour de moi. Il y a quelques trésors, de quoi manger sur la table, quelques cartes, une baie vitrée, et son plus grand trésor; moi.

Par Ana - Publié dans : Fantasme
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 18:37

dominatriceJe rentrais des cours. Une journée tout à fait ordinaire, comme les autres. Je suis rentrée chez Alex, qui était déjà de retour. On s'est embrassé, on a papoté un peu sur notre journée; rien de bien extraordinaire. Après quelques minutes de conversation et un bon café, il m'a emmené dans la chambre. Là, sur le lit, une tenue m'attendait. Un corset en dentelle noir, porte-jaretelles noir, des talons-aiguilles (tout aussi noir), et un petit martinet en cuir, avec un coeur en cuir au bout.

"Je vous laisse vous préparer". Par réflexe, je me suis retournée, mais il n'y avait personne d'autre. Il m'avait bien vousvoyé. Je me suis déshabillée pour mettre ma tenue. Le corset était un tout petit peu petit, et ma poitrine avait tendance à déborder. Ce n'était pas confortable à porter, mais visuellement, j'adorais l'effet! Ca me serrait bien la taille, ma poitrine sortait, et avec quelques mouvements, quelqu'un pouvait me la retirer assez facilement. Le reste était sublime, mais je n'avais pas l'habitude aux talons de cet hauteur là. Le petit martinet, j'étais fan! Je l'ai testée sur une fesse; le bruit faisait bien un petit "crac", et quelques secondes plus tard, une petite marque rouge en forme de coeur était visible. Je me suis regardée dans la glace, et franchement, j'adorais ce que je voyais! "Chaude"... Allez, c'est parti!

"Bonjour Maitresse, quels sont vos ordres?". Alex s'était déshabillé, en caleçon seulement, et il ne me regardait pas, il regardait par terre. Le caleçon était un espèce de latex étrange; on voyait bien son sexe, mais on voyait qu'il n'était pas (encore) excité.

"Alex"?

"Oui, Maitresse?"

"Qu'est-ce que je fais?"

"Vous me donnez des ordes, Maitresse, je suis là pour obéir". Hmmm... Mon petit Alex, rien qu'à moi! Ca y est! Je peux lui donner des ordres! Il fera tout ce que je veux! Si je voulais, il... il... mais il quoi, justement? De quoi ai-je envie?

"A genoux!"

Il ne s'est pas mis à genoux, il en est presque tombé par terre. Il ne me regardait toujours pas. Je me suis installée sur le canapé. "Viens-là!" Toujours aussi obéissant, il est venu vers moi, à genoux. J'ai écartée les jambes. "Regardes-moi!" Je me suis mise à me caresser le sexe à travers le string. "Tu aimes ce que tu vois?"

"Oui, Maitresse".

Définitivement, j'avais du mal avec le côté "Maitresse". "Viens me lécher la chatte!". Il s'est approché, et sans préliminaires, il s'est mis à me lécher longuement. "Plus fort!". Et il l'a fait. J'adorais sentir sa langue sur moi, me léchant autour de mon sexe et parfois frôlant mes lèvres... Je l'ai tiré par les cheveux vers moi pour qu'il plonge sa langue en moi... C'était trop bon. Je gémissait, je faisais des mouvements de bassin, mais il n'y avait aucune chance que je jouisse comme ça. Quelque-chose manquait. "Arrêtes-toi!". Et tout aussi vite, il s'est arrêté. "Debout! Et baisses son caleçon, je veux voir ta queue!". Chose faite. "Caresses-toi!", "Plus vite!", "Montre-moi!", "Arrêtes". Je touchais son sexe, j'approchais ma bouche. "Tu as envie que je te suce?"

"Oui, Maitresse"

"Et bien je ne le ferai pas! Tu ne le mérites pas". Je mentais. J'avais très, très envie de le sentir en moi, mais je jouais un rôle, et je le jouais très, très mal. "Retournes-toi!" Il s'est retourné, et j'avais ses fesses devant moi. *CRAC*. Et quelques secondes plus tard, un petit coeur rouge était gravé sur ses fesses.

J'ai pris quelques secondes pour réfléchir sur ce que je ressentais. Je n'avais jamais fait quelque-chose que je n'aimais pas (sexuellement parlant). Alex n'avait jamais fait quelque-chose que je n'aimais pas. Mais là, je n'aimais pas. Je n'avais pas ce rôle, et je n'aimais pas décider. Il était soumis, je pouvais lui demander de faire tout, et je sais qu'il l'aurait fait. Par où commencer? En lui disant de me lécher les orteils? En m'apportant un café? Qu'est-ce que je pouvais lui ordonner de faire qui aurait pu m'exciter? Je ne voyais pas; ce n'était pas ça qui m'excitait, le fait d'inverser les roles ne me plaisait pas. J'ai du réfléchir quelques secondes, et il a fini par comprendre ma panique.

Il s'est retourné, puis s'est redressé. Même avec des talons, il est plus grand que moi, et plutôt imposant. En un coup d'oeil j'ai compris qu'il allait reprendre le dessus. Il m'a pris le martinet de ma main, qui ne présentait aucune résistance. D'une main douce, mais ferme, j'ai été poussée sur le canapé, prête pour une levrette. Ses mains se sont glissés sous l'élastique de mon string pour le baisser. J'avais le sourire sur mon visage, je pensais qu'on allait reprendre ce qu'on faisait habituellement. J'avais tort.

*CRAC*

Oh, p.... Mais, AIE, quoi! Ca fait SUPER mal!! Un coeur rouge se dessinait sur mes fesses.

"Là, on est quitte!". D'accord, je l'ai méritée, celle là.

Pendant qu'il me prenait par derrière, une main me tenait fermement par les cheveux, et l'autre caressait doucement le coeur pour apaiser la douleur. Les mouvements étaient forts, et rapides. Nous avons joui ensemble, dans la position que je préfère, celle de la soumise.

On me demande souvent ce qui me motive pour être soumise. Il y a plusieurs raisons, mais en tête de liste, tout simplement car je ne sais pas quoi faire quand je dois donner des ordres. Ce n'est pas dans ma nature. J'adore qu'il me prenne, j'adore être son objet, mais je ne peux pas imaginer le dominer. Ne serais-ce que d'un point de vue taille, poids, corpulence... J'aime ma feminité, ma fragilité, et je me sens bien dans ses bras, pendant qu'il me fait l'amour. J'ai voulue essayer, et bien maintenant, je sais!

Le martinet est toujours dans le placard, mais les coeurs rouges se font rares. Les talons aiguilles sont aussi là, mais je ne les porte que rarement. Les sous-vêtements, par contre, ont été rejoint par une petite armée en dentelle; j'adore ça, et ça tombe bien, lui aussi. La Dominatrice, par contre, n'existe plus, si un jour elle avait réellement existée.

Par Ana - Publié dans : Expérience
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Mercredi 6 mars 3 06 /03 /Mars 17:26

journal.jpgJ'ai cru comprendre que certains entre vous avait aimé mon texte de retour, une personne ayant cité qu'il aimait le fait que ça soit le présent, et non pas le passé. Ce que j'ai écrit jusqu'ici était effectivement plutôt le passé; avec une petite modification, vu que je relis mon journal, j'ai les souvenirs d'après, et quelques modifications selon les circonstances, ou simplement du fait que je suis plus grande. Le texte de l'autre jour était à vif; c'était moi, rien que moi, sans modification ni déformation. Le moi que n'importe qui ait pu croiser en ville. Moi, nue.

 

La même personne était aussi curieux de savoir ce qui s'était passé après. Alors, je fais une petite expérience, pour voir si ça vous plait. Voici un extrait de mon journal, non censuré. Ce n'est pas tout à fait le même langage; ce que j'ai écrit était pour moi, ce n'était pas destiné à être publié, mais j'ai envie de satisfaire une curiosité. Alors dites-moi ce que vous en pensez! Et d'ailleurs, on me dit aussi que ça serait sympa d'ajouter des images. Non, ce n'est pas moi! Mais j'adore cet image, je trouve ça très érotique.


Apart sa chemise noire du travail, j'étais nue. J'étais debout contre le mur, la main entre les jambes, pressée contre ma chatte comme si je voulais boucher une fuite. J'étais une gamine, la première en ligne pour un concert de Justin Bieber, ou la première à vouloir un nouvel iPhone. J'attendais, rien d'autre ne comptait. Mon regard était fixé sur la porte, et à chaque fois que la lumière du couloir s'allumait, mon coeur s'emballait. Je n'ai aucune notion du temps, je ne sais pas si ça a duré cinq minutes ou une heure. Puis il est rentré.

La porte s'est ouverte, et à peine rentré, je lui ai sauté dessus; littéralement. Les bras autour du cou, les jambes autour de sa taille, je l'embrassais. N'importe qui dans le couloir aurait pu me voir, mais rien à faire. Il aurait pu me prendre sur le palier, ou même dans la rue, je me serais mise à quatre pattes n'importe où, tant qu'il me prenne. C'était animale, je suis devenue une tigresse.

J'ai sentie la douleur quand il m'a plaquée contre le mur. C'était fort, mes epaules criaient douleur, mais ma tête était ailleurs. Je ne pensais plus avec mon cerveau, uniquement ma chatte. Je voulais pas qu'il ferme la porte; ça aurait pris trop de temps. Je le voulais, là, tout de suite. L'explication à la voisine aurait été compliquée, si elle était rentrée pour le voir derrière moi en train de me fourrer, et alors! Mais il n'a pas perdu de temps; deux secondes à peine pour refermer la porte par un coup de pied, pendant qu'il défaisait son pantalon. Peu de temps après, j'ai sentie sa queue entre mes jambes, cherchant à entrer. Raide, dure, envie de moi. Et là, je l'ai sentie en moi. Il me tenait encore en l'air, et me faisait descendre pour venir m'empaler sur lui. Morsure après morsure, griffe après griffe, j'étais sa tigresse, j'avais juste envie d'être prise, d'être à lui. C'est si bon de le ressentir en moi, comment ai-je pu oublier tout ça?

C'était pas la position où il pouvait me prendre le plus facilement, et on le sait, mais il était tout aussi pressé que moi. Je me suis retrouvée par terre; le carrelage me faisait mal aux genoux, la froideur se faisait sentir sur ma joue, mais j'étais ivre de désir; ça aurait pu être sur du gravier, ça aurait été pareil. Peu importe où, peu importe comment, mais prends-moi! Si je m'étais vue, j'aurais peut-être eu honte de moi, mais après un mois, j'avais juste envie d'être sa pute. Il me tirait les cheveux, et plus il me tirait, et plus j'aimais ça. Je lui disais que j'étais sa pute, et la grossièreté m'excitant autant plus. Et puis ce petit gémir, mais comment j'ai pu rater ça pendant un mois? J'entendais son plaisir, ça me rendait folle. Il me faisait pas l'amour, il me prenait. Je lui était offerte comme sex toy, prête à tout pour lui, et il en jouait. Sa queue poussait en moi, et à chaque coup de bassin, je croyais que j'allais jouir à nouveau. D'ailleurs, j'ai jouie, je me souviens pas combien de fois! Deux? Trois? Je ne comptais plus les orgasmes, ni le temps, ni les coups de rein...

Il allait jouir, mais j'avais envie de quelque-chose. Je me suis retournée, et toujours à quatre pattes, je l'ai suppliée de jouir dans ma bouche. Je voulais le sentir, je voulais le goûter. Je voulais avoir son intimité, et je voulais qu'il prenne le plus de plaisir possible; je voulais être la femme que je n'ai pas été pendant tant de temps. Il en jouait; je voyais sa queue dressée devant moi, et chaque mouvement de sa main risquait de la faire exploser, et me priver de mon trophée. Il en avait autant envie que moi, et j'ai eu le droit de goûter à son explosion de désir. J'étais toujours pas satisfaite, et j'ai peut-être même rit un peu quand il a dit "Ana! Doucement!" [NDLR: prénom changé, désolée :)]. Non je n'avais pas finie, pas encore. Je continuais à suçer, jusqu'à la resentir surcir dans ma bouche. J'ai pris le dessus; je suis venue grimper sur lui pendant qu'il s'allongait, et je suis venue m'empaler sur lui. Je griffais mes seins, je pinçait mes tétons, et je jouais la cowgirl sur sa queue. Les yeux fermés; je me plongeais dans un fantasme; je baisais le Dieu egyptien pendant que ses serviteurs nous regardaient. Un orgasme supplémentaire ne m'a pas arrêtée.

Il n'a pas été tranquille de la soirée, je commence même à m'en vouloir. Je devais l'avoir à côté de moi, je ne pouvais pas m'en éloigner. J'étais soit dans ses bras, soit sur ses genoux. J'en ai mal à la langue, j'en ai mal au clitoris, et je n'ai pas encore eu ma dose de câlins. J'ai l'impression d'essayer de ratrapper un mois de manque en une soirée de câlins, mais si il m'a supporté jusqu'ici, je pense que demain il sera toujours là, et que j'aurais toujours mon bisou de bonjour.

Il est deux heures du matin, et il ronflote doucement à côté de moi. J'en ai encore la chatte trempée, mais il y a 20 minutes il m'a suppliée de le laisser dormir un peu; j'ai peut-être exagérée sur ce coup là. Peut-être que demain je serais punie? J'ai été un peu égoïste sur ce coup là; je suis en vacances, et il travaille.

Je voulais juste te dire [NDLR: je tutoie mon journal] que j'ai enfin retrouvée ma sexualité, et que je me sens bien. Demain j'aurais probablement honte, et je vais passer du temps à ranger les vêtements et les jouets, et si demain est comme aujourd'hui, je vais passer autant de temps à les semer dans l'appart.

Je suis redevenue moi-même, je suis heureuse!

Par Ana - Publié dans : Présent
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Mardi 5 mars 2 05 /03 /Mars 18:59

Ce n'est pas l'article que je voulais poster au début, mais avec ce qui vient de se passer, c'est peut-être le moment d'en parler.

La ceinture de chasteté. Objet mystérieux. J'ai été curieuse, alors on a essayé, pour voir ce que ça donnait.

C'était un matin, au réveil. Il est venu me réveiller, je sortais à peine de mon sommeil quand il est venu poser ses lèvres sur mon sexe. Mmmmm... De quoi commencer la journée avec le sourire. Le sourire, c'est lui qui l'avait, moi je ne l'avais plus trop après.

J'ai été tirée vers le bord du lit; les jambes dans le vide, le dos sur le matelas, il est venu entre mes jambes pour me lécher. Sa langue me titillait, venant lécher doucement le clitoris avant de plonger dans moi. Ses mains me tenaient les jambes écartées; je n'avais rien à faire apart lui caresser les cheveux pour lui rythmer, et profiter du plaisir intense. J'adore ça, et il le sait! C'est réservé à des occasions spéciales, alors je me demandais bien pourquoi j'avais droit. Je prenais tout le plaisir, il n'en prenait pas. Il allait sûrement ratrapper ça, mais en attendant, je penchais ma tête en arrière, une main caressait mes seins, et l'autre guidait la tête d'Alex. Sa langue est restée sur mon clitoris pendant que je jouissait, et j'ai essayée de ne pas l'étouffer en serrant les jambes. J'étais allongée sur le lit, aux anges, sur mon petit nuage, sentant les vagues de plaisir me parcourir. C'est là où il est venu mettre ma ceinture.

Ce n'est pas tres sexy comme objet, mais en même temps, par définition même... C'est difficile à mettre, mais assez confortable. Je pensais que j'allais pouvoir mettre les doigts, mais même pas. Le tissu est plutôt serré, mais pas de façon inconfortable. Par contre, il faut en faire, des réglages, pour que ça soit comme il faut. Me voici nue devant lui, à l'exception de la ceinture, me couvrant le sexe et les fesses. Pas vraiment la fille la plus sexy, mais j'avoue que quand il a sorti le petit cadenas, j'ai eu une petite pointe d'excitation. Voilà, il contrôlait tout; il pouvait décider quand, et où (ou si) je prenais du plaisir. Il décidait encore de tout, et j'étais son objet... Et il allait me le faire comprendre. J'avais pris du plaisir, mais lui, pas encore... J'ai été utilisée; ma langue au début, puis mes seins, pour ensuite finir dans ma bouche.

La journée a été ordinaire; on n'a pas vraiment fait grande chose. Détail délicat avec ces ceintures, ça devient compliqué pour aller aux toilettes. J'ai du demander la permission, et ça a été remis aussitôt après. Même pas le temps d'une caresse! L'après-midi, on a regardé un film, The Girl Next Door. Assez sympa comme film, mais pas vraiment ce que je regarderai sans qu'on me l'impose. La fille est vraiment belle, et le garçon est plutôt mignon. Par contre, il a choisi le film pour la scène à la fin. En gros, le garçon est un élève exemplaire qui tombe amoureux d'une fille, et il découvre plus tard que c'est une ex star du porno. Il fait une connerie, l'amour prend le dessus, elle réfléchit, et ils sont à nouveau ensemble, blablabla. Par contre, la scène quand ils font l'amour est à tomber. Ce n'est pas graphique, mais c'est très, TRES sensuel, et même si on ne voit rien, hautement érotique. Je tenais plus en place, et il a choisi le film rien que pour ça. Sauf qu'avec une ceinture, on ne peut strictement rien faire. Je ne pouvais pas l'enlever, je ne pouvais pas glisser un doigt pour me caresser, et je pouvais essayer de le séduire tout ce que je voulais, il n'allait pas lâcher prise. Il a eu son plaisir, mais je n'ai pas eu le mien. C'est extrêmement frustrant, et même si on peut se caresser les seins, ça ne fait pas tout. J'étais encore privée de mon plaisir.

Le soir, je ne tenais plus en place. J'étais toujours excitée, mais pour une fois, pas dans le bon sens. Privée de mon plaisir, et sans la possibilité de me libérer, je n'étais pas très en forme. C'est difficile à expliquer, mais je l'ai presque vécue comme une punition. L'objet de désir était là, il faisait partie de mon corps, mais je ne pouvais pas toucher. Le tissu adoucissait toute sensation, pour ainsi dire, on n'y sent plus rien. Ce n'était pas un objet sexuel, et ça n'a jamais vraiment été le cas. Il y a des couples qui aiment jouer au jeu de la privation, mais chez nous, c'était différent. J'étais à genoux sur le lit, le lit que j'adorais tant. Alex est arrivé pour se coucher, et il m'a vu, la tête baissée, les cheveux devant le visage, et une larme sur le visage. Au début il ne comprenait pas, mais il arrive à lire dans mon regard, il a immédiatement compris ce qui n'allait pas.

Si j'étais une "vraie" soumise, je l'appellerai mon Maître. Je suis soumise, mais pas tout à fait comme ça. Ca n'empêche, je ferai tout pour lui, vraiment, tout. Si il voulait que je garde la ceinture pendant une semaine, oui, bien-sûr, je l'aurais fait, sans hésiter un instant. Je fais tout pour lui, car je sais qu'il ne fera jamais quelque-chose qui pourrait me blesser, ou me rendre triste. Et là, ça me rendait triste. Il s'est rendu compte de ça, et il l'a immédiatement enlevé. Inutile de bouger pour l'enlever, ça s'enlève tout seul une fois le cadenas défait. J'étais toujours à genoux sur le lit, quelque-peu traumatisée, et je n'osais rien faire. Il s'est mis à genoux derrière moi, ses mains sous mes seins, et ses lèvres dans mon cou; en train de m'embrasser, en train de me parler, en train de me rassurer. "Vas-y". C'est tout ce qu'il avait besoin de dire. Ma main a glissée entre mes jambes pour venir caresser, très doucement. "Vas-y" voulait dire que mon corps m'appartenait, que mon plaisir aussi, et qu'il n'avait pas voulu que ça aille aussi loin. Je me suis caressée jusqu'au bout, en retrouvant mon plaisir, le sentant collé derrière moi. J'ai jouie avec ses mains sur mon corps, mais avec les miennes sur mon intimité. Je ne lui en voulais pas, c'est moi qui a voulu essayer. Il a juste montré.

J'en étais presque traumatisée de cet expérience. Je me suis endormie sans dire grande chose, juste en restant collée contre son corps. Impossible de le quitter; il se levait, je le suivais. Le pire dans cet histoire? Il n'a pas eu son plaisir à lui ce soir là. Il n'a jamais demandé, il n'a jamais insisté; tout était pour moi, pour que je me sente bien. En un peu plus de 12 heures, j'ai appris que je ne pouvais pas être privée de mon corps. Même si je me serai pas forcément caressée jusqu'au bout, le fait de savoir que je pouvais, me rassurais.

Le lendemain matin, la ceinture trainait toujours par terre. Peu de temps après, elle était portée disparue. Par contre, le lendemain matin, j'ai inversée les rôles. C'est lui qui était sur le dos, les jambes dans le vide, et c'est moi qui était entre ses jambes. J'ai fait durer le plaisir, et il en a profité, comme moi j'ai pu en profiter. Par contre, depuis, on ne s'est jamais privé de plaisir. Enfin, pas de façon volontaire...

Ceinture de chasteté - fait. On ne recommencera pas.

Par Ana - Publié dans : Expérience
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Lundi 4 mars 1 04 /03 /Mars 17:39

Il y a deux mois maintenant, j'ai eu une petite infection de l'oreille. Rien de bien méchant, sauf que je n'avais pas le temps de m'occuper de moi. Les otites, je connais, j'y suis abonnée. Sauf que cette fois çi, peut-être lié au manque de sommeil (lié aux cours), je ne me suis pas reposée. J'ai été sâge, j'ai pris les médicaments, mais ça ne fait pas tout. Ca devait arriver, surinfection. Et là, j'ai eu mal, mais alors vraiment mal. C'était la première fois que j'ai eu ça, et avec un peu de chance, ça sera aussi la dernière.

Ca a entrainé pas mal de choses; un scan, des visites aux spécialistes, trois semaines d'arrêt, etc... Finalement, j'aurais mieux fait de me reposer pendant une semaine, comme le docteur l'avait dit. Ca a percé l'oreille interne, et j'avais des vertiges horribles. Pour combler ça, et de faire en sorte que je puisse au moins ne pas avoir le mal de mer étant allongée dans le lit, j'ai pris des médicaments, a priori assez puissants. Je vous avoue; il y a souvent eu un début de sourire sur mes lèvres jusqu'ici quand j'entend les gens dire que quelques médicaments peuvent couper l'envie. L'envie, l'envie! Quand on a l'entente parfaite, c'est impossible de couper l'envie! Et bien si. Ce n'est pas une blague, ce n'est pas un excuse pour feindre l'indifférence quand ça marche pas dans un couple, et ce n'est pas simplement pour masquer le fait que ça va pas. L'envie a réellement été coupée... C'était horrible.

Une "bonne" journée commence forcément par de la tendresse. Avec celui que j'aime à côté de moi dans le lit, c'est souvent que ça dérape et que ça finisse en sexe. Je ne m'en plains pas! Seul inconvénient, l'obligation de mettre le réveil plus tôt (et je ne suis pas du tout matinale!). Quand je suis seule, des caresses peuvent suffire. C'est très, très rare que je commence une journée sans avoir jouie. Quand ça m'arrive, c'est que je suis très, très en retard et que j'ai bêtement éteint le réveil. Que ça soit dans le lit ou sous la douche (ou alors dans le lit après la douche), je commence presque toujours par me caresser. Mais là...

Je me suis levée, et sans avoir trop réfléchi, je suis allée prendre une douche. L'eau chaude coulait sur mon corps; je me savonnais, et c'est en mettant la main entre les jambes que je me suis rendue compte de ce que ça m'avait fait. Je ne sentais rien; je n'avais pas d'envie, je ne sentais pas les picotements qui me guident tant, je n'avais pas envie d'explorer mon intimité, et si quelqu'un était derrière moi, nu, je n'aurais probablement même pas eu le réflexe de faire l'amour (partant du principe qu'il ne s'agit pas d'un inconnu, et qu'il a bel et bien le droit de venir sous la douche avec moi).

Alex en a souffert, et toi qui lit mon blog, je suis vraiment, vraiment désolée. Tu dis toujours que tu comprends, mais je me demande si au fond de toi c'est vrai. Tu en as autant besoin que moi, sauf que là, je ne pouvais pas. Je n'étais plus ton objet, on ne partageait plus cette intimité, et ça a mis un petit peu de tension entre nous. Tu n'élève jamais la voix, tu ne me disputes jamais, et Dieu sait que de temps en temps je le mérite. Tu aurais pu me forcer, mais ce n'est pas dans ta nature. Ca, c'est seulement une seule des milles raisons qui fait en sorte que je suis tombée amoureuse de toi.

Je reviens vers toi, Ô cher lecteur. J'ai passée une nuit à pleurer; j'étais perdue. Je voyais bien le mal que je faisais, et je ne me retrouvais plus. Je ne sais même pas si Alex s'en est rendu compte, mais je pense que oui. Il peut me lire comme un livre. Il a autant besoin que moi de plaisir, et il a probablement fait ça tout seul dans son coin pour ne pas me "déranger" ou me mettre mal à l'aise. Quand à moi, j'avais beau l'avoir nu à côté de moi dans le lit, je n'avais même pas envie d'aller sous les draps pour voir ce qui s'y passait. Le lit était fait pour dormir.

Mes soucis d'oreille se calment, et j'ai pu enfin arrêter le médicament. Ca, c'était vendredi. J'avais espoir que dès le samedi matin j'ai des envies, mais rien. J'étais vraiment inquiète, je pensais que je ne retrouverai plus ma sexualité d'avant. Dimanche, calme, mais quelques picotements. Rien d'exceptionel. J'ai essayée de me caresser, mais ça n'a pas donné grande chose, mais j'avais envie d'essayer, c'était déjà mieux qu'avant? Ca, c'était hier. Mais alors aujourd'hui...

La journée a commencée par des caresses. Je me suis réveillée avec un oreiller entre les jambes; je voulais, je devais avoir quelque-chose entre les jambes. J'étais trempée, et excitée comme je l'ai rarement été. Je me suis caressée; même pas le temps de chercher un jouet, uniquement avec les doigts. C'était presque animale; une pulsion que je devais satisfaire. Nue, quattre pattes sur le lit, une main entre les jambes, l'autre en train de serrer et tirer sur les draps; je mordais les draps. Je n'avais rien sur moi, il ne faisait pas chaud dans la chambre, mais je voulais être nue, et visible. Et si quelqu'un me voyait à tranvers la fenêtre? Et bien tant pis, qu'il me regarde!

La libération a été intense; je pense avoir hurlée, je ne m'en souviens même pas. Tremblante de plaisir, et trempée aussi, j'ai du prendre une douche. L'eau sur mon corps était électrique; une brosse à cheveux à fait le reste. Là, ce n'est pas une caresse qu'il me fallait, il fallait que je sente quelque-chose au fond de moi, et Alex n'était pas là.

Je ne sais pas combien de fois j'ai pu me caresser aujourd'hui, c'est à un tel point où je pouvais m'exciter moi-même juste en me regardant dans la glace en sous-vêtements. Mon propre corps m'excitait. J'ai tout essayée; bas, porte jaretelles, la jupe écossaise, ma petite tenue d'écolière... Ca finissait toujours de la même façon... En train de me caresser devant la glace pour pouvoir me voir. J'ai du jouir sept ou huit fois, c'est à un tel point que j'ai presque mal au clitoris, mais il picote encore... Je suis sur le lit, et je commence déjà à avoir du mal à finir cet article... Ma main se ballade sur mon corps, j'en suis à ma dixième pause d'écriture...

Ca fait un mois que je l'ai pas senti en moi. Ca fait un mois que je n'ai pas été son objet, son fantasme, sa chienne... Un mois que je n'ai pas sentie son sexe, peu importe où! Un mois qu'il n'a pas joui en moi, et un mois que je n'ai pas pu le goûter, le sentir jour sur ma langue...

Ce soir, il prend cher.

Par Ana - Publié dans : Présent
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