Samedi 9 mars 6 09 /03 /Mars 11:59

C'est le 18ème siècle, je suis sur un grand navire. Je suis une Dame. Ma vie consiste à me refroidir le visage avec un éventail, de sourire, et d'être belle devant la cour. La seule excitation que j'ai, c'est de recevoir des lettres de ma famille, et de lire de la poésie. Je suis en voyage, seule, pour rejoindre mon mari. Mariée de force, tel l'habitude pour cet époque, je ne peux pas parler d'amour ou fantaisie.

Il est encore le matin, je suis dans ma cabine. L'eau me berce doucement, ce même bruit et mouvement qui va m'accompagner pendant des semaines au milieu de l'océan. Mon réveil ne se fait pas en douceur. Je suis réveillée en sursaut par un coup de canon, et l'équipage qui crie. Des pirates! J'ai à peine le temps de m'habiller et de monter sur le pont pour voir ce qui se passe, et là, je le vois... Un bateau de pirates, non loin de nous, qui sort de la brume du matin. Et encore un coup de canon! Le premier coup nous rate complètement. Le deuxième effleure notre bateau.  La troisième touche pile à sa cible, réduisant en miettes le mât, et mettant feu aux stocks de poudre. Mon monde explose en mille morceaux d'échardes de bois. Notre bateau, si fier sur l'eau, est réduit en quelques planches flottant sur l'océan. L'épave coule à une vitesse impressionnante, et on n'entendra plus jamais parler de l'équipage.

Je suis dans l'eau, en train d'essayer de nager. Ma robe est lourde, je n'ai pas la force. Je tente de nager, sachant au fond de moi-même que c'est perdu d'avance. Je suis à mille lieues de la côte la plus proche, et je n'ai pas l'énergie de faire ne serais-ce que dix mètres. Ma robe me tire sous l'eau, je ne peux pas m'en débarrasser. Ma bouche passe sous l'eau, ma bouche se remplit d'un goût salé. Je tente de garder la tête hors de l'eau, en vain. Je commence à me noyer. Ma vision devient noire, mes sens s'abandonnent. Tout ce que j’entends, c'est mon coeur qui bat, de plus en plus lentement. Et là, quelqu'un me prend par la taille et me sort de l'eau.

C'est flou. Je me réveille, je suis sur des planches lustrées. J'entends à nouveau le bruit des cordes, le petit grincement de l'eau, et le bruit des vagues. Étais-ce un rêve? Suis-je toujours sur le bateau? Je lève la tête pour regarder, et là, devant moi, il y a quelqu'un que je ne connais pas. Il est debout, devant moi. Les cheveux gris, une barbe de plusieurs années, mal entretenue. Il est grand, il a de la prestance. Habillé en noir, il porte un épée à la taille. Son sourire n'est pas celui de quelqu'un qui me veut du bien. Il me déshabille du regard, je lis la perversion sur son visage. Je tente de m'enfuir; je me retourne pour essayer de m'éloigner, et je vois son équipage qui me regarde. Ils ont le même regard, le même sourire. Je lève la tête pour voir le drapeau pirate voler au-dessus de moi. Oh, non!

"Allez les gars, je vous la prête!"

Je ne comprend pas ce qu'il vient de dire, je tente d'avoir une explication, mais on me prend fermement par les bras, et on me met des fers autour des poignets. La froideur du métal me gèle, et puis je panique. J'essaie de me débattre. On me retourne sur le dos. Je tire sur les fers, mais mes poignets sont tenus solidement au-dessus de ma tête. Je regarde ce qui se passe; un des matelots se tien droit devant moi, et défait son pantalon. Vu la prestance, il s'agit sûrement du second. Son sourire est on ne plus pervers. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine quand je vois son sexe dressé, et que je comprends enfin ce qui va m'arrive. Je panique, je tente de me débattre, mais il a de la force, et il m'écarte les jambes sans difficulté avant de s'y installer. Je lutte; je gigote, il relève ma jupe. Je ne peux pas lui donner de coup de pied, et je ne peux pas le gifler. Il relève ma jupe et expose mes jambes à l'équipage. Je me débats. Soudainement, je me retrouve avec un couteau sous la gorge. Je m'arrête, je
le laisse faire...

"Voyons voir ce qui se cache sous tout ça, ma jolie!"

Le couteau descend légèrement, et se met en dessous de mon bustier. J'entend le tissu se couper sous la lame affûtée; il repose le couteau, prend mon bustier dans les mains, et tire un coup sec. Mes seins se trouvent à l'air libre, je suis exposée aux yeux de tout le monde. D'une main experte, il arrache ma culotte, et jette le tissu derrière lui. Puis il s'installe plus confortablement entre mes jambes, et me pénètre. Je crie, j'essaie de me débattre, mais je ne peux rien contre sa force et son poids. C'est un matelot, l'homme à l'état brut, en mer depuis des semaines, voir des mois, qui n'a pas eu la compagnie d'une femme depuis autant de temps. Il a un mois de retard en sexe, et il compte bien rattraper ça entre mes cuisses. Ses coups sont forts; il ne pense qu'à son plaisir. Ses mains râpeuses viennent pincer inconfortablement mes seins et mes tétons, avant de mieux se positionner pour finir en missionnaire. Les coups de rein sont violents, je sens son sexe qui me pénètre au plus profond. Puis il penche
la tête en arrière, et lâche un cri bestial, pendant qu'il se vide en moi. L'équipage nous regarde d'un air approbateur.

Je ne me débats plus, c'est fini. Mon sexe et mes seins sont toujours visible, mais tant que j'ai les mains menottés, je ne peux rien faire, et de toute façon, ils ont déjà tout vu. J'attends que ça se finisse.

"Ah, elle est bien bonne, les gars! Allez, au suivant!"

Cette phrase me glace le sang. Derrière le matelot, encore un autre. Celui-ci, c'est le monument du groupe. Il fait pas loin de deux mètres, 140 kilos de muscle. Il est entièrement nu maintenant, et son sexe est dressé. J'essaie à nouveau de me débattre, mais les fers ne lâcheront jamais. Il vient entre mes jambes, et comme si j’étais fait en paille, les écarte, puis me soulève presque entièrement. Mes mains sont toujours attachées au pont, mais il me tient par les cuisses, et a part la tête et les épaules, le reste de mon corps est en l'air. Il se tient à genoux, et m'empale comme si je ne pesais rien. Quand un bout de jupe le gêne, il l'arrache. Je suis de moins en moins couverte; les lambeaux de tissus sont autour de moi, ainsi que le reste de l'équipage. Certains se caressent déjà, mais c'est clair qu'ils ne vont pas simplement se masturber; je suis une offrande à l'équipe, et ils comptent bien tous en profiter. Le monument continue, et tout comme le second, ceci est entièrement pour son plaisir. Je me fais violer sur le ponton, mais au fond de moi, quelque-chose me plaît. Et tout comme le second, le monument ne prend pas longtemps pour jouir, et je crois que ça n'en finira jamais. Personne n'a vu de femme depuis des mois, ils sont tous en manque, et me voici, un cadeau du capitaine.

Ca continue; toujours et encore... Chacun son tour, ils me prennent sauvagement. Je n'ai plus la force de résister, et en me laissant faire, j'éprouve même un certain plaisir. Un membre de l'équipage s'en rend compte; "Mais c'est qu'elle aime ça, la petite salope!". "C'est ce qu'on va voir", réplique un autre. On me force à quatre pattes, toujours attachée. Un matelot se tient derrière moi, et me prend en levrette, pendant qu'un autre se met à genoux devant moi, son sexe à quelques centimètres de ma bouche.

"Allez, suce!"

Timidement, je prends juste le bout dans ma bouche, n'ayant jamais fait ça avant. "Pas comme ça, comme ça!". Il me tient la tête dans les mains, et pousse son sexe profondément dans ma bouche. Je ne peux pas me défendre; mes mains sont en fers, et le matelot derrière me tient fermement par la taille. Je ferme les yeux, je me laisse faire, et je me surprends même à participer. Celui devant fait des va et vient avec son bassin, et je me surprends à faire les mouvements inverse; je deviens ivre de plaisir, d'excitation et de soumission. Je ne m'occupe plus de ce qui se passe dernière, je me concentre sur ce qu'il y a devant. Son sexe est plongé au plus profond de ma bouche; j'avale son membre, je sens le goût, je prends du plaisir. Je continue mon va et vient, et j’entends ses gémissements de plaisir. Puis soudainement, il explose en moi. Je le sens jouir, et à chaque vague, j'ai le goût salé. Mes yeux restent fermés, et quand il se retire, j’attends sagement, et quelqu'un d'autre prend sa place. Je ne sais même
pas qui.

"Allez, c'est au tour du jeune!"

Je me remet sur le dos, et je vois un gamin s'approcher. A peine 18 ans, c'est le nouveau recru du lot. Il est encore timide; cet enfant n'a pas encore les marques de guerre sur le corps, et surtout, il n'a jamais fait la fête sur terre avec une femme. Il ne sait pas trop s'y prendre. Les autres ricanent, et je prends pitié de ce jeune homme qui baisse la tête et qui rougit. Il a du charme, et il est plutôt mignon. Je le regarde se déshabiller; ce qu'il manque en muscles et en carrure, il rattrape dans son pantalon, et quelques uns des meneurs de groupe se taisent en le voyant. Il s'installe devant moi, mais inutile de me forcer à écarter les jambes, j'en ai envie. Je l'invite à venir, en mettant les pieds derrière lui, et en le tirant doucement. Il manque d'expérience, mais il comprend rapidement. Il se glisse en moi, et je frémis de plaisir. Il n'a pas la brutalité de ses confrères, et quand ses mains touchent mes seins, c'est électrique. Il me donne du plaisir au lieu d'en prendre, et je lui rend tout le
plaisir à ma façon. Les mouvements s'accélèrent, et je me rends compte rapidement que c'est sa première fois. Il gémit, et je gémis avec lui. Il a un rythme soutenu, et je prends le même rythme pour qu'il vienne le plus loin possible en moi. Quand il jouit en moi et qu'il me morde l'épaule, c'est à mon tour aussi de jouir, en hurlant, avant de m'évanouir.

"Ça y est, Capitaine, elle est prête!". Je ne tiens pas debout, le monument me porte sur un seul bras. Il me lâche, et je tombe à quatre pattes dans la cabine du capitaine. Je n'offre aucune résistance quand il me met en fers, à son tour, mais cette fois ci, c’est autour du cou. Mes mains sont libres, mais je suis attachée dans sa pièce. Je suis entièrement nue; ce qui reste de ma robe est en lambeaux, et l'équipage s'en occupe en riant, et en gardant des souvenirs. La porte se ferme, et je suis seule avec lui. Pendant qu'il se déshabille, je regarde autour de moi. Il y a quelques trésors, de quoi manger sur la table, quelques cartes, et une baie vitrée, où je ne peux voir qu'un ciel bleu. Il se déshabille, et j’attends, sagement, soumise.

"Voyons voir ce que tu as appris!". Il me regarde, il sourit avec un sourire très pervers, et j'adore ça.

Ca, c'était il y a quelques semaines déjà; quatre? Cinq? Je ne les compte plus. On ne m'a jamais demandé mon nom, c'est inutile, je n'en ai plus. Je suis l'objet du capitaine, prêtée à l'équipage de temps en temps. Je remplace l'argent lors des tournois des cartes; c'est moi qu'on gagne désormais. Je suis toujours nue, a part de fers autour du cou. On me laisse libre accès au bateau, de toute façon, je n'ai nulle part où aller, a part l'océan. Je me déplace librement parmi l'équipage, je fais presque partie de la bande. On m'appelle même le porte bonheur; l'équipage n'a jamais été aussi efficace depuis que je suis là.

Tous les soirs, au coucher du soleil, je suis de retour dans la cabine du capitaine. Je regarde l'horizon, et je pense à ma vie d'avant. La dame sur le bateau n'est jamais arrivé à destination, elle a été perdue en mer. Moi, je suis quelqu'un d'autre; en fers, je suis libre. Confinée, je suis affranchie. Je suis une des leurs. Le soleil se couche, j’entends les bruits derrière. l'équipage qui rit, en comptant les gains de la journée. La porte s'ouvre derrière moi, et je sens l'haleine de rhum. Je souris. Sans regarder derrière, je m'installe sur le lit, à quatre pattes, offerte, comme il aime. Pendant qu'il se déshabille, je regarde autour de moi. Il y a quelques trésors, de quoi manger sur la table, quelques cartes, une baie vitrée, et son plus grand trésor; moi.

Par Ana - Publié dans : Fantasme
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