Mardi 5 mars 2 05 /03 /Mars 18:59

Ce n'est pas l'article que je voulais poster au début, mais avec ce qui vient de se passer, c'est peut-être le moment d'en parler.

La ceinture de chasteté. Objet mystérieux. J'ai été curieuse, alors on a essayé, pour voir ce que ça donnait.

C'était un matin, au réveil. Il est venu me réveiller, je sortais à peine de mon sommeil quand il est venu poser ses lèvres sur mon sexe. Mmmmm... De quoi commencer la journée avec le sourire. Le sourire, c'est lui qui l'avait, moi je ne l'avais plus trop après.

J'ai été tirée vers le bord du lit; les jambes dans le vide, le dos sur le matelas, il est venu entre mes jambes pour me lécher. Sa langue me titillait, venant lécher doucement le clitoris avant de plonger dans moi. Ses mains me tenaient les jambes écartées; je n'avais rien à faire apart lui caresser les cheveux pour lui rythmer, et profiter du plaisir intense. J'adore ça, et il le sait! C'est réservé à des occasions spéciales, alors je me demandais bien pourquoi j'avais droit. Je prenais tout le plaisir, il n'en prenait pas. Il allait sûrement ratrapper ça, mais en attendant, je penchais ma tête en arrière, une main caressait mes seins, et l'autre guidait la tête d'Alex. Sa langue est restée sur mon clitoris pendant que je jouissait, et j'ai essayée de ne pas l'étouffer en serrant les jambes. J'étais allongée sur le lit, aux anges, sur mon petit nuage, sentant les vagues de plaisir me parcourir. C'est là où il est venu mettre ma ceinture.

Ce n'est pas tres sexy comme objet, mais en même temps, par définition même... C'est difficile à mettre, mais assez confortable. Je pensais que j'allais pouvoir mettre les doigts, mais même pas. Le tissu est plutôt serré, mais pas de façon inconfortable. Par contre, il faut en faire, des réglages, pour que ça soit comme il faut. Me voici nue devant lui, à l'exception de la ceinture, me couvrant le sexe et les fesses. Pas vraiment la fille la plus sexy, mais j'avoue que quand il a sorti le petit cadenas, j'ai eu une petite pointe d'excitation. Voilà, il contrôlait tout; il pouvait décider quand, et où (ou si) je prenais du plaisir. Il décidait encore de tout, et j'étais son objet... Et il allait me le faire comprendre. J'avais pris du plaisir, mais lui, pas encore... J'ai été utilisée; ma langue au début, puis mes seins, pour ensuite finir dans ma bouche.

La journée a été ordinaire; on n'a pas vraiment fait grande chose. Détail délicat avec ces ceintures, ça devient compliqué pour aller aux toilettes. J'ai du demander la permission, et ça a été remis aussitôt après. Même pas le temps d'une caresse! L'après-midi, on a regardé un film, The Girl Next Door. Assez sympa comme film, mais pas vraiment ce que je regarderai sans qu'on me l'impose. La fille est vraiment belle, et le garçon est plutôt mignon. Par contre, il a choisi le film pour la scène à la fin. En gros, le garçon est un élève exemplaire qui tombe amoureux d'une fille, et il découvre plus tard que c'est une ex star du porno. Il fait une connerie, l'amour prend le dessus, elle réfléchit, et ils sont à nouveau ensemble, blablabla. Par contre, la scène quand ils font l'amour est à tomber. Ce n'est pas graphique, mais c'est très, TRES sensuel, et même si on ne voit rien, hautement érotique. Je tenais plus en place, et il a choisi le film rien que pour ça. Sauf qu'avec une ceinture, on ne peut strictement rien faire. Je ne pouvais pas l'enlever, je ne pouvais pas glisser un doigt pour me caresser, et je pouvais essayer de le séduire tout ce que je voulais, il n'allait pas lâcher prise. Il a eu son plaisir, mais je n'ai pas eu le mien. C'est extrêmement frustrant, et même si on peut se caresser les seins, ça ne fait pas tout. J'étais encore privée de mon plaisir.

Le soir, je ne tenais plus en place. J'étais toujours excitée, mais pour une fois, pas dans le bon sens. Privée de mon plaisir, et sans la possibilité de me libérer, je n'étais pas très en forme. C'est difficile à expliquer, mais je l'ai presque vécue comme une punition. L'objet de désir était là, il faisait partie de mon corps, mais je ne pouvais pas toucher. Le tissu adoucissait toute sensation, pour ainsi dire, on n'y sent plus rien. Ce n'était pas un objet sexuel, et ça n'a jamais vraiment été le cas. Il y a des couples qui aiment jouer au jeu de la privation, mais chez nous, c'était différent. J'étais à genoux sur le lit, le lit que j'adorais tant. Alex est arrivé pour se coucher, et il m'a vu, la tête baissée, les cheveux devant le visage, et une larme sur le visage. Au début il ne comprenait pas, mais il arrive à lire dans mon regard, il a immédiatement compris ce qui n'allait pas.

Si j'étais une "vraie" soumise, je l'appellerai mon Maître. Je suis soumise, mais pas tout à fait comme ça. Ca n'empêche, je ferai tout pour lui, vraiment, tout. Si il voulait que je garde la ceinture pendant une semaine, oui, bien-sûr, je l'aurais fait, sans hésiter un instant. Je fais tout pour lui, car je sais qu'il ne fera jamais quelque-chose qui pourrait me blesser, ou me rendre triste. Et là, ça me rendait triste. Il s'est rendu compte de ça, et il l'a immédiatement enlevé. Inutile de bouger pour l'enlever, ça s'enlève tout seul une fois le cadenas défait. J'étais toujours à genoux sur le lit, quelque-peu traumatisée, et je n'osais rien faire. Il s'est mis à genoux derrière moi, ses mains sous mes seins, et ses lèvres dans mon cou; en train de m'embrasser, en train de me parler, en train de me rassurer. "Vas-y". C'est tout ce qu'il avait besoin de dire. Ma main a glissée entre mes jambes pour venir caresser, très doucement. "Vas-y" voulait dire que mon corps m'appartenait, que mon plaisir aussi, et qu'il n'avait pas voulu que ça aille aussi loin. Je me suis caressée jusqu'au bout, en retrouvant mon plaisir, le sentant collé derrière moi. J'ai jouie avec ses mains sur mon corps, mais avec les miennes sur mon intimité. Je ne lui en voulais pas, c'est moi qui a voulu essayer. Il a juste montré.

J'en étais presque traumatisée de cet expérience. Je me suis endormie sans dire grande chose, juste en restant collée contre son corps. Impossible de le quitter; il se levait, je le suivais. Le pire dans cet histoire? Il n'a pas eu son plaisir à lui ce soir là. Il n'a jamais demandé, il n'a jamais insisté; tout était pour moi, pour que je me sente bien. En un peu plus de 12 heures, j'ai appris que je ne pouvais pas être privée de mon corps. Même si je me serai pas forcément caressée jusqu'au bout, le fait de savoir que je pouvais, me rassurais.

Le lendemain matin, la ceinture trainait toujours par terre. Peu de temps après, elle était portée disparue. Par contre, le lendemain matin, j'ai inversée les rôles. C'est lui qui était sur le dos, les jambes dans le vide, et c'est moi qui était entre ses jambes. J'ai fait durer le plaisir, et il en a profité, comme moi j'ai pu en profiter. Par contre, depuis, on ne s'est jamais privé de plaisir. Enfin, pas de façon volontaire...

Ceinture de chasteté - fait. On ne recommencera pas.

Par Ana - Publié dans : Expérience
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