Présent

Vendredi 20 juin 5 20 /06 /Juin 22:48

Il ne faut pas m'en vouloir. Ca m'arrive; j'arrive, je pars, je disparais un peu de temps, et puis je reviens. C'est ainsi, ma vie sur Internet.

Beaucoup de changement dans ma vie, j'avais besoin de me jeter sur ma plume électronique, et d'écrire ne serais-ce que le début de ça. Où commencer? Le plus important, peut-être...

Mes parents ont voulu me faire une surprise. Ils sont venus ici me rendre visite à l'improviste. Pour une surprise, c'était une surprise. Ils sont maintenant au courant de ma vie amoureuse, et les explications ont été douloureuses. Douloureuses, longues, et traumatisantes. J'ai pris quelques jours pour m'en remettre. Les relations avec mes parents sont désormais très tendues, mais j'ai tout le soutien qu'il me faut ici.

Après la découverte par mes parents, c'était l'heure de la découverte dans ma vie d'étudiante, mais là, surprise. Finalement, tout le monde s'en fiche de la différence d'age, et je me rends même compte qu'une autre camarade a aussi une relation avec quelqu'un de plus vieux, mais pas au même point que moi. Bien heureusement, ce n'est que ma vie sentimentale qui a été dévoilée; ma vie sexuelle reste secrète, toujours et encore.

Je me sens fragile, je me sens nue, je me sens exposée, et il n'y en a qu'un qui puisse me regarder dans cet état et me rendre le sourire rien qu'en étant présent. Quand je pensais que mon monde s'effondrait, finalement, ça ne fait que solidier ce que j'estime être important. D'un point de vue sentimentale, je suis heureuse. Sexuellement, je suis toujours aux anges (et j'ai encore fait des découvertes!). Niveau famille, c'est en lambeaux, et là, ça me fait mal. J'aurais juste aimée qu'ils soient heureux que je sois heureuse, mais ça se travaille...

Je m'en vais courir dans les bras de l'être cher, et me donner à lui...

Par Ana - Publié dans : Présent
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Mercredi 6 mars 3 06 /03 /Mars 17:26

journal.jpgJ'ai cru comprendre que certains entre vous avait aimé mon texte de retour, une personne ayant cité qu'il aimait le fait que ça soit le présent, et non pas le passé. Ce que j'ai écrit jusqu'ici était effectivement plutôt le passé; avec une petite modification, vu que je relis mon journal, j'ai les souvenirs d'après, et quelques modifications selon les circonstances, ou simplement du fait que je suis plus grande. Le texte de l'autre jour était à vif; c'était moi, rien que moi, sans modification ni déformation. Le moi que n'importe qui ait pu croiser en ville. Moi, nue.

 

La même personne était aussi curieux de savoir ce qui s'était passé après. Alors, je fais une petite expérience, pour voir si ça vous plait. Voici un extrait de mon journal, non censuré. Ce n'est pas tout à fait le même langage; ce que j'ai écrit était pour moi, ce n'était pas destiné à être publié, mais j'ai envie de satisfaire une curiosité. Alors dites-moi ce que vous en pensez! Et d'ailleurs, on me dit aussi que ça serait sympa d'ajouter des images. Non, ce n'est pas moi! Mais j'adore cet image, je trouve ça très érotique.


Apart sa chemise noire du travail, j'étais nue. J'étais debout contre le mur, la main entre les jambes, pressée contre ma chatte comme si je voulais boucher une fuite. J'étais une gamine, la première en ligne pour un concert de Justin Bieber, ou la première à vouloir un nouvel iPhone. J'attendais, rien d'autre ne comptait. Mon regard était fixé sur la porte, et à chaque fois que la lumière du couloir s'allumait, mon coeur s'emballait. Je n'ai aucune notion du temps, je ne sais pas si ça a duré cinq minutes ou une heure. Puis il est rentré.

La porte s'est ouverte, et à peine rentré, je lui ai sauté dessus; littéralement. Les bras autour du cou, les jambes autour de sa taille, je l'embrassais. N'importe qui dans le couloir aurait pu me voir, mais rien à faire. Il aurait pu me prendre sur le palier, ou même dans la rue, je me serais mise à quatre pattes n'importe où, tant qu'il me prenne. C'était animale, je suis devenue une tigresse.

J'ai sentie la douleur quand il m'a plaquée contre le mur. C'était fort, mes epaules criaient douleur, mais ma tête était ailleurs. Je ne pensais plus avec mon cerveau, uniquement ma chatte. Je voulais pas qu'il ferme la porte; ça aurait pris trop de temps. Je le voulais, là, tout de suite. L'explication à la voisine aurait été compliquée, si elle était rentrée pour le voir derrière moi en train de me fourrer, et alors! Mais il n'a pas perdu de temps; deux secondes à peine pour refermer la porte par un coup de pied, pendant qu'il défaisait son pantalon. Peu de temps après, j'ai sentie sa queue entre mes jambes, cherchant à entrer. Raide, dure, envie de moi. Et là, je l'ai sentie en moi. Il me tenait encore en l'air, et me faisait descendre pour venir m'empaler sur lui. Morsure après morsure, griffe après griffe, j'étais sa tigresse, j'avais juste envie d'être prise, d'être à lui. C'est si bon de le ressentir en moi, comment ai-je pu oublier tout ça?

C'était pas la position où il pouvait me prendre le plus facilement, et on le sait, mais il était tout aussi pressé que moi. Je me suis retrouvée par terre; le carrelage me faisait mal aux genoux, la froideur se faisait sentir sur ma joue, mais j'étais ivre de désir; ça aurait pu être sur du gravier, ça aurait été pareil. Peu importe où, peu importe comment, mais prends-moi! Si je m'étais vue, j'aurais peut-être eu honte de moi, mais après un mois, j'avais juste envie d'être sa pute. Il me tirait les cheveux, et plus il me tirait, et plus j'aimais ça. Je lui disais que j'étais sa pute, et la grossièreté m'excitant autant plus. Et puis ce petit gémir, mais comment j'ai pu rater ça pendant un mois? J'entendais son plaisir, ça me rendait folle. Il me faisait pas l'amour, il me prenait. Je lui était offerte comme sex toy, prête à tout pour lui, et il en jouait. Sa queue poussait en moi, et à chaque coup de bassin, je croyais que j'allais jouir à nouveau. D'ailleurs, j'ai jouie, je me souviens pas combien de fois! Deux? Trois? Je ne comptais plus les orgasmes, ni le temps, ni les coups de rein...

Il allait jouir, mais j'avais envie de quelque-chose. Je me suis retournée, et toujours à quatre pattes, je l'ai suppliée de jouir dans ma bouche. Je voulais le sentir, je voulais le goûter. Je voulais avoir son intimité, et je voulais qu'il prenne le plus de plaisir possible; je voulais être la femme que je n'ai pas été pendant tant de temps. Il en jouait; je voyais sa queue dressée devant moi, et chaque mouvement de sa main risquait de la faire exploser, et me priver de mon trophée. Il en avait autant envie que moi, et j'ai eu le droit de goûter à son explosion de désir. J'étais toujours pas satisfaite, et j'ai peut-être même rit un peu quand il a dit "Ana! Doucement!" [NDLR: prénom changé, désolée :)]. Non je n'avais pas finie, pas encore. Je continuais à suçer, jusqu'à la resentir surcir dans ma bouche. J'ai pris le dessus; je suis venue grimper sur lui pendant qu'il s'allongait, et je suis venue m'empaler sur lui. Je griffais mes seins, je pinçait mes tétons, et je jouais la cowgirl sur sa queue. Les yeux fermés; je me plongeais dans un fantasme; je baisais le Dieu egyptien pendant que ses serviteurs nous regardaient. Un orgasme supplémentaire ne m'a pas arrêtée.

Il n'a pas été tranquille de la soirée, je commence même à m'en vouloir. Je devais l'avoir à côté de moi, je ne pouvais pas m'en éloigner. J'étais soit dans ses bras, soit sur ses genoux. J'en ai mal à la langue, j'en ai mal au clitoris, et je n'ai pas encore eu ma dose de câlins. J'ai l'impression d'essayer de ratrapper un mois de manque en une soirée de câlins, mais si il m'a supporté jusqu'ici, je pense que demain il sera toujours là, et que j'aurais toujours mon bisou de bonjour.

Il est deux heures du matin, et il ronflote doucement à côté de moi. J'en ai encore la chatte trempée, mais il y a 20 minutes il m'a suppliée de le laisser dormir un peu; j'ai peut-être exagérée sur ce coup là. Peut-être que demain je serais punie? J'ai été un peu égoïste sur ce coup là; je suis en vacances, et il travaille.

Je voulais juste te dire [NDLR: je tutoie mon journal] que j'ai enfin retrouvée ma sexualité, et que je me sens bien. Demain j'aurais probablement honte, et je vais passer du temps à ranger les vêtements et les jouets, et si demain est comme aujourd'hui, je vais passer autant de temps à les semer dans l'appart.

Je suis redevenue moi-même, je suis heureuse!

Par Ana - Publié dans : Présent
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Lundi 4 mars 1 04 /03 /Mars 17:39

Il y a deux mois maintenant, j'ai eu une petite infection de l'oreille. Rien de bien méchant, sauf que je n'avais pas le temps de m'occuper de moi. Les otites, je connais, j'y suis abonnée. Sauf que cette fois çi, peut-être lié au manque de sommeil (lié aux cours), je ne me suis pas reposée. J'ai été sâge, j'ai pris les médicaments, mais ça ne fait pas tout. Ca devait arriver, surinfection. Et là, j'ai eu mal, mais alors vraiment mal. C'était la première fois que j'ai eu ça, et avec un peu de chance, ça sera aussi la dernière.

Ca a entrainé pas mal de choses; un scan, des visites aux spécialistes, trois semaines d'arrêt, etc... Finalement, j'aurais mieux fait de me reposer pendant une semaine, comme le docteur l'avait dit. Ca a percé l'oreille interne, et j'avais des vertiges horribles. Pour combler ça, et de faire en sorte que je puisse au moins ne pas avoir le mal de mer étant allongée dans le lit, j'ai pris des médicaments, a priori assez puissants. Je vous avoue; il y a souvent eu un début de sourire sur mes lèvres jusqu'ici quand j'entend les gens dire que quelques médicaments peuvent couper l'envie. L'envie, l'envie! Quand on a l'entente parfaite, c'est impossible de couper l'envie! Et bien si. Ce n'est pas une blague, ce n'est pas un excuse pour feindre l'indifférence quand ça marche pas dans un couple, et ce n'est pas simplement pour masquer le fait que ça va pas. L'envie a réellement été coupée... C'était horrible.

Une "bonne" journée commence forcément par de la tendresse. Avec celui que j'aime à côté de moi dans le lit, c'est souvent que ça dérape et que ça finisse en sexe. Je ne m'en plains pas! Seul inconvénient, l'obligation de mettre le réveil plus tôt (et je ne suis pas du tout matinale!). Quand je suis seule, des caresses peuvent suffire. C'est très, très rare que je commence une journée sans avoir jouie. Quand ça m'arrive, c'est que je suis très, très en retard et que j'ai bêtement éteint le réveil. Que ça soit dans le lit ou sous la douche (ou alors dans le lit après la douche), je commence presque toujours par me caresser. Mais là...

Je me suis levée, et sans avoir trop réfléchi, je suis allée prendre une douche. L'eau chaude coulait sur mon corps; je me savonnais, et c'est en mettant la main entre les jambes que je me suis rendue compte de ce que ça m'avait fait. Je ne sentais rien; je n'avais pas d'envie, je ne sentais pas les picotements qui me guident tant, je n'avais pas envie d'explorer mon intimité, et si quelqu'un était derrière moi, nu, je n'aurais probablement même pas eu le réflexe de faire l'amour (partant du principe qu'il ne s'agit pas d'un inconnu, et qu'il a bel et bien le droit de venir sous la douche avec moi).

Alex en a souffert, et toi qui lit mon blog, je suis vraiment, vraiment désolée. Tu dis toujours que tu comprends, mais je me demande si au fond de toi c'est vrai. Tu en as autant besoin que moi, sauf que là, je ne pouvais pas. Je n'étais plus ton objet, on ne partageait plus cette intimité, et ça a mis un petit peu de tension entre nous. Tu n'élève jamais la voix, tu ne me disputes jamais, et Dieu sait que de temps en temps je le mérite. Tu aurais pu me forcer, mais ce n'est pas dans ta nature. Ca, c'est seulement une seule des milles raisons qui fait en sorte que je suis tombée amoureuse de toi.

Je reviens vers toi, Ô cher lecteur. J'ai passée une nuit à pleurer; j'étais perdue. Je voyais bien le mal que je faisais, et je ne me retrouvais plus. Je ne sais même pas si Alex s'en est rendu compte, mais je pense que oui. Il peut me lire comme un livre. Il a autant besoin que moi de plaisir, et il a probablement fait ça tout seul dans son coin pour ne pas me "déranger" ou me mettre mal à l'aise. Quand à moi, j'avais beau l'avoir nu à côté de moi dans le lit, je n'avais même pas envie d'aller sous les draps pour voir ce qui s'y passait. Le lit était fait pour dormir.

Mes soucis d'oreille se calment, et j'ai pu enfin arrêter le médicament. Ca, c'était vendredi. J'avais espoir que dès le samedi matin j'ai des envies, mais rien. J'étais vraiment inquiète, je pensais que je ne retrouverai plus ma sexualité d'avant. Dimanche, calme, mais quelques picotements. Rien d'exceptionel. J'ai essayée de me caresser, mais ça n'a pas donné grande chose, mais j'avais envie d'essayer, c'était déjà mieux qu'avant? Ca, c'était hier. Mais alors aujourd'hui...

La journée a commencée par des caresses. Je me suis réveillée avec un oreiller entre les jambes; je voulais, je devais avoir quelque-chose entre les jambes. J'étais trempée, et excitée comme je l'ai rarement été. Je me suis caressée; même pas le temps de chercher un jouet, uniquement avec les doigts. C'était presque animale; une pulsion que je devais satisfaire. Nue, quattre pattes sur le lit, une main entre les jambes, l'autre en train de serrer et tirer sur les draps; je mordais les draps. Je n'avais rien sur moi, il ne faisait pas chaud dans la chambre, mais je voulais être nue, et visible. Et si quelqu'un me voyait à tranvers la fenêtre? Et bien tant pis, qu'il me regarde!

La libération a été intense; je pense avoir hurlée, je ne m'en souviens même pas. Tremblante de plaisir, et trempée aussi, j'ai du prendre une douche. L'eau sur mon corps était électrique; une brosse à cheveux à fait le reste. Là, ce n'est pas une caresse qu'il me fallait, il fallait que je sente quelque-chose au fond de moi, et Alex n'était pas là.

Je ne sais pas combien de fois j'ai pu me caresser aujourd'hui, c'est à un tel point où je pouvais m'exciter moi-même juste en me regardant dans la glace en sous-vêtements. Mon propre corps m'excitait. J'ai tout essayée; bas, porte jaretelles, la jupe écossaise, ma petite tenue d'écolière... Ca finissait toujours de la même façon... En train de me caresser devant la glace pour pouvoir me voir. J'ai du jouir sept ou huit fois, c'est à un tel point que j'ai presque mal au clitoris, mais il picote encore... Je suis sur le lit, et je commence déjà à avoir du mal à finir cet article... Ma main se ballade sur mon corps, j'en suis à ma dixième pause d'écriture...

Ca fait un mois que je l'ai pas senti en moi. Ca fait un mois que je n'ai pas été son objet, son fantasme, sa chienne... Un mois que je n'ai pas sentie son sexe, peu importe où! Un mois qu'il n'a pas joui en moi, et un mois que je n'ai pas pu le goûter, le sentir jour sur ma langue...

Ce soir, il prend cher.

Par Ana - Publié dans : Présent
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Samedi 9 février 6 09 /02 /Fév 19:06

Vous l'avez remarqué, je n'ai pas été très présente ces derniers temps. Je suis enfin de retour chez moi.

 

Ca a été difficile. Je suis résponsable de tout ça. Je n'ai pas voulu ça, mais c'est comme ça. J'ai tuée 150 personnes. Bon, je suis morte en même temps, mais ne j'ai pas fait exprès. J'ai vraiment essayée de les sauver, mais je n'ai pas pu.

 

On vient de faire une petite vadrouille, et j'ai réussi à mettre mes fesses dans un fauteuil de commandant de bord d'A320. Simulateur, bien entendu, et vu les résultats, heureusement que ce n'était qu'une simulation! J'ai ratée la piste, et de loin.

 

Normalement je parle de mon passé, mais je commence à avoir "confiance" pour parler un peu de mon présent. Non, je ne suis pas pilote, et je n'ai pas cette vocation. Je ne suis pas hôtesse non plus, je suis toujours étudiante, et pas du tout en aéronautique, mais Alex a réussi à convaince les gens à me laisser essayer leur simulateur. Le pied! Alex a réussi à poser l'appareil, même si quelques passagers seraient probablement traumatisés à vie, mais moi ma performance a été lamentable.

 

Les simulateurs sont assez petits, plus que ce que je pensais, et blindés de monde et de caméras. Je n'ai toujours pas réussi à réaliser un fantasme, mais je ne désespère pas! Quand on veut, on peut! Et moi, je veux...

Par Ana - Publié dans : Présent
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