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L'Initiation d'Ana
La journée avait commencée comme n'importe quelle autre de son déplacement; tendresse, câlins et sexualité. Faire l'amour pour nous était presque comme dire bonjour. J'aimais le sentir en moi dès
le réveil, et j'aimais le faire plaisir pour qu'il passe une bonne journée, et aujourd'hui surtout, il en avait besoin.
Je savais que j'allais rester seule presque toute la journée. Aujourd'hui il installait les modifications dans l'usine, et puis il passait l'après-midi avec le client pour en parler. Il n'allait
pas pouvoir rentrer manger avec moi à midi, donc j'étais vraiment toute seule, toute la journée. Il allait surement revenir vers 19 heures, mais en attendant, "Désolé, je te laisse t'amuser
seule..." m'a-t-il dit d'un ton triste. Je ne lui en voulait pas, bien au contraire. Travail avant tout! L'avantage, si ça marchait comme il fallait, demain on passait toute la journée
ensemble.
La matinée était calme. J'ai passée un peu de temps sur le PC en train de jouer à Dofus (on ne rigole pas!), et quelques longueurs dans la piscine pendant qu'on nettoyait la chambre. De retour
dans la chambre, une petite douche, encore un peu de PC, puis direction le restaurant pour manger, seule. En France, j'aurais probablement été accostée, mais ici, je me balladais seule sans aucun
souci. Pour une fois, j'aurais peut-être aimée avoir un peu de compagnie.
Le repas était excellent, comme d'habitude. J'ai savourée chaque bouchée, me perdant dans mes pensées. Après le repas, direction ma chambre. J'étais un peu d'humeur métaphysique, et je pensais
que ça serait le moment idéale de me plonger dans mon journal. C'est probablement ce jour là où j'ai le plus écrit. Je me posais des questions à moi-même, je tentais d'y répondre. Qui suis-je?
Pourquoi suis-je comme ça? Est-ce que je fais bien? Est-ce que tout ceci est un erreur inimaginable? J'avais besoin de réponses.
Je me suis toujours sentie différent des autres. Pendant mes études, j'ai presque toujours été solitaire. Je parlais aux gens, bien sûr, mais je n'appartenait à aucun clan. Je n'étais pas LA
fille avec qui il fallait être bien, ni même LA fille avec qui il ne faut pas parler. Demandez à mes anciens collegues de classe, je ne suis pas sûre qu'on se souvienne vraiment de moi. Je ne
trouvais personne à qui parler.
Suite aux conseils d'Alex, je suis allée voir une spécialiste. On a discuté un peu de mon enfance, de tel ou tel chose, des sentiments, et j'en passe. Au bout de 3 scéances, on a fait un petit
test, qui a duré trois jours. Je n'aime pas en parler, mais je vais le faire quand-même, ou du moins, tenter. Je ne tente pas de me vanter, au contraire, je ne le vis pas très bien. Un test de
QI. Je déteste le terme, et je déteste l'idée qu'on peut mettre des gens dans des cases uniquement avec les réponses à quelques questions. Mais bon, le résultat est tombé. 150. On m'a donc
expliquée que ce que je vis est "normal"; ça explique clairement le besoin intensif d'affection, et pourquoi j'étais attirée par les hommes plus vieux. Je ne pouvais pas être stimulée par les
"enfants" de mon age, mais par contre, les classes supérieurs, c'était possible. Heureusement, aujourd'hui, en études supérieurs, ce n'est plus tout à fait vrai, je m'intègre déjà mieux.
Je suis donc partie avec un bout de papier avec les références d'un livre; "Trop intelligent pour être heureux".
Alors pourquoi suis-je comme ça? Est-ce que ça a quelque-chose à avoir avec le sexe? Selon la spécialiste, oui. Dans une recherche de plaisir, je n'ai jamais pu trouver ce que je voulais à
l'époque, et maintenant, je me venge. Je n'ai jamais eu de "plaisir" à jouer toute seule dans un jardin. Je n'ai jamais eu de "plaisir" à bavarder des heures avec des camarades de classe, et
sortir en ville pour, et bien, simplement sortir. Je n'ai jamais eu de "plaisir" à faire les activités de mon âge, car je ne pouvais pas analyser. Par contre, la sexualité, avec toutes ses
facettes différentes, là, je peux prendre du plaisir, à découvrir, à tenter de comprendre... Finalement, ça aurait pu être pire. J'aurais pu finir autiste, enfermée par mes études et rien
d'autre. J'aurais peut-être pu finir psychopathe (quoique, il me reste un peu de temps devant moi, qui sait?). Non, je suis tombée dans la sexualité. Tant mieux pour moi quelque-part.
J'ai toujours eu une manque d'affection. Mes parents n'y étaient pour rien. Très petite, j'étais câline, toujours dans les bras, et très tactile, mais bon, on apprend au fur et a mesure que, non,
on ne peut pas faire des câlins tout le temps. Et pourquoi donc? Donc oui, je l'étais moins, et surtout apart mes parents, je ne pouvais pas être câline avec qui que ce soit, puisque je n'avais
pas l'impression d'être comprise. Alors, pourquoi? Et pourquoi Alex? Certaines auraient peut-être criée au scandale, disant que ce que je vis est mal-saine. Non, j'ai bien pensée à tout, je me
suis posée plein de questions, et je fais tout par volonté. Rien et personne ne m'y oblige. J'aime nos conversations. J'aime quand on fait l'amour. Et j'adore quand il me soumet à ses désirs.
C'est dans la nature, c'est tout. Et Alex ne pense pas uniquement à mes zones érogènes; en passant, j'ai toujours le droit a un petit câlin dans le bas du dos, être serrée dans ses bras, un petit
bisou pour aucune raison que ce soit, apart l'idée de me faire plaisir. Et surtout, il a besoin de la même chose, et je suis heureuse d'en donner (même si parfois ça dérape... Ce qui commence par
une caresse dans le bas du dos fini parfois nus sur le tapis).
Voici ma façon de voir les choses. En étant soumise, j'ai le pouvoir. En étant privée de volonté, j'ai le contrôle. Il m'utilise pour son plaisir, mais je me demande si ce n'est pas moi qui prend
le plus de plaisir entre nous deux. Je peux tout arrêter à n'importe quel moment, mais je choisi de continuer, car ça lui fait plaisir, et ça me fait très plaisir aussi. Je découvre des choses,
je vis des choses, et malgré les apparances, il pense à mon plaisir avant le sien. Je le fais jouir, et il me fait jouir. Je sens que mon corps est fait pour le sien. Et puis j'ai vu une image
sur Internet qui a tout expliqué d'un coup.
Seduce my mind, and you can have my body. Find my soul, and I'm yours forever.
Séduis mon esprit, et tu peux prendre mon corps. Trouves mon âme, et je t'appartiendrai pour toujours.
Il avait séduit mon esprit, j'avais séduit son corps. Il a trouvé mon âme... Le reste se décrit ici dans mes récits. On a chacun trouvé quelqu'un qui nous comprend, qui a les mêmes besoins, les
mêmes envies.
Alex avait lui aussi fait le test. Il a eu 168. Il déteste en parler, peut-être même plus que moi.
Alex est rentré vers 19 heures, avec un énorme sourire. Inutile de parler, je savais que tout s'était très bien passé. Je lui ai sautée au cou pour l'embrasser et le féliciter. J'aurais peut-être
aimée faire un peu plus, mais on n'avait pas le temps. Une invitation pour un restaurant avec le client. Ah, zut. Et bien, tant pis, amuses-toi bien! On se voit quand tu rentreras.
"Non, non, tu viens avec moi. On est invité tous les deux. Quand il a su que tu étais là aussi, il a insisté pour que je vienne te chercher". Pardon? Moi? Mode panique. Notre amour est interdit,
tu t'en souviens? Notre différence d'age? En même temps, jusqu'ici, personne ne nous a vraiment regardé... Bon, on tente le tout pour le tout. Je me suis eclipsée dans la salle de bains.
On avait acheté une robe chic avant de partir, c'était le moment de la porter. On avait aussi acheté des sous-vêtements plutôt sexy, c'était aussi le moment! Nous, les Françaises, on a une
réputation à tenir! On est belle, est sexy, non? Si!
45 minutes plus tard, on arrivait au restaurant. Alex était toujours en costume, mais un peu plus détendu. J'étais en robe noire, maquillage, rouge à lèvres, et très tendue. En rentrant, trois
hommes nous ont vu, et tous souriant, nous ont fait signe de venir. Alex m'a pris par la talle, et nous sommes allées à leur rencontre. J'ai été présentée aux trois; chacun à son tour s'est
présenté, et m'a serré la main. Ca fait bizarre. J'ai eu des compliments sur ma tenue, j'ai eu la phrase typique "Je savais que les françaises étaient belles, mais alors là!". J'ignore si c'est
vrai, mais ça faisait plaisir. J'ai eu des sourires, des attentions particulières, mais jamais, jamais un seul regard accusateur. Personne n'a rien dit à propos de notre différence d'age.
Personne n'a sous-entendu quoi que ce soit. Et personne dans le restaurant nous a jeté un coup d'oeil. J'étais acceptée, on était accepté. J'ai passé une soirée magique. Le restaurant, le vin, la
conversation que j'ai pu suivre malgré mon accent, et quelques heures plus tard, on était de retour à l'hôtel.
On est rentré dans la chambre, et je me suis retournée directement pour l'embrasser. Ses mains étaient dans mon dos, en train de défaire ma robe. Les miennes étaient sur son pantalon, en train de
défaire sa ceinture. Je le voulais contre moi, je voulais qu'on soit nu. Je voulais qu'on soit près l'un de l'autre. J'ai enlevée son pantalon, il a enlevé ma robe. J'ai enlevé sa chemise, il a
enlevé mon soutien-gorge. J'ai enlevé son caleôn, il a enlevé mon string. Même les bas! On était nus, l'un contre l'autre, et j'étais heureuse dans ses bras. Je lui ai pris la main, et je l'ai
emmenée au lit. Il s'est allongé sur le dos, et je suis venue sur lui à quatre pattes. On s'est embrassé longuement, puis je suis venue sur lui, à m'empaler doucement sur son envie. Je me suis
mise assise sur lui, en me relevant doucement pour glisser sur son sexe, le sentant rentrer en moi à chaque mouvement. Il m'a caressé les seins, pendant que je le regardais droit dans les yeux,
et que je lui caressait le sexe doucement avec le bout des doigts. Puis je suis revenue vers sa bouche pour l'embrasser, en accélerant le mouvement de bassin, tout comme lui. On a joui ensemble,
en même temps, en s'embrassant, nos langues se caressant. Pas de soumission, pas de domination. On a fait l'amour. On s'est dit "Je t'aime" oralement, et on a dit "je t'aime" physiquement aussi.
La jouissance n'était pas très fort; c'était lent, et doux.
On s'est endormi collé ensemble. J'étais heureuse.