Jeudi 14 mars 4 14 /03 /Mars 18:55

Maintenant, vous connaissez un de mes fantasmes. On en avait déjà parlé avec Alex, il y a longtemps, et peut-être que ça serait excitant? Faudrait voir, un de ces jours.

Je suis rentrée chez moi. C'était l'hiver, il faisait froid, il faisait noir. En rentrant, je me suis rendue compte que la lumière de mon salon ne fonctionnait plus. La pièce était dans le noir, a part une petite lumière venant de la salle de bain, et qui laissait une fine ligne de lumière dans le salon, en passant par la table. Une petite feuille y était posée, et en partant, je n'avais pas laissée mon appartement comme ça. Je me suis approchée de la table pour lire la note; "C'est moi! Alex". Je ne comprenait pas.

D'un mouvement brusque et fort, j'ai été plaquée sur la table. Avant de comprendre ce qui se passait, je sentais déjà une main me passer sous la jupe, et la relever. Je pouvais difficilement me débattre, mon "agresseur" était nettement plus fort que moi. Avec ses pieds, il m'a écarté les jambes avant de s'y installer. Ma jupe était au niveau de ma taille, malgré le fait que je me débattais, et une main plongeait sous mon haut pour venir pincer mon téton, très fort. Je sentais la douleur, je sentais mon coeur qui battait très fort, mais je sentais aussi le parfum d'Alex, et malgré le fait que c'était fort et limite violent, je sentais aussi sa douceur habituelle. Je savais que c'était Alex; il me l'avait dit sur la feuille, il a attendu dans le noir que j'aille le lire, et maintenant, il était en train de faire quelque-chose qu'on s'était mis d'accord. Il s'agissait d'un viol simulé, entre partenaires consentants, ou presque. J'avais quand-même peur, et pour la première fois depuis qu'on se connait, j'ai dit
le mot magique.

"Chocolat!"

En une fraction de seconde, tout était fini. Il a immédiatement lâché mon bras, et je ne sentais plus aucune pression sur le haut de mon corps. Il a pris la couverture de mon lit canapé (qui était juste à côté, chambre d'étudiant oblige), et me l'ai mis autour des épaules. Ma jupe était remontée jusqu'à ma taille, mon slip baissée, et mon haut était tellement à travers qu'un sein était plus que visible, mais tout était immédiatement caché par la couverture. Il m'a fait m’assoir sur le lit, puis il s'est éloigné de l'autre côté de la pièce. C'était fait pas respect; il ne voulait pas être à côté si sa présence me gênait. Je lisais sur son visage son inquiétude; ce jeu est allé beaucoup plus loin que prévu, et il avait vraiment peur de ma réaction. C'est la scène et l'idée qui m'avait choquée, mais pas lui, et j'avais besoin de ses bras. Il s'est installé à côté de moi, et je me suis blottie dans ses bras. A aucun moment il a essayé de me déshabiller, de regarder mon corps ou de continuer un autre jeu. Il a attendu que je sois plus en forme, il s'est retournée quand j'ai enlevée la couverture pour me rhabiller un peu, et il a payé un petit restaurant tout à fait sympathique. Un repas chaud, quelques rires, et pour finir, un verre. Le parfait gentleman. On a passé une superbe soirée, en évitant soigneusement le sujet, presque comme si rien s'est passé, mais ce n'était pas le cas.

Il m'a accompagné jusqu'à mon immeuble, et il a proposé de me laisser, si j'avais besoin d'être seule. Non, je ne voulais pas être seule, j'avais besoin de compagnie. J'en tremblais encore un petit peu. Nous sommes montés chez moi, pour finir avec un petit café. Et une petite conversation.

Oui, j'ai eu peur. Dans mon fantasme, l'équipage entière me viole. Ca, c'est le domaine des fantasmes. Je contrôle tout. Le fantasme du viol est très fréquent chez les femmes, j'ai demandée à une sexologue quelques explications. Par contre, il y a un énorme différence entre les fantasmes et la réalité. Ce petit jeu était très bien coordonné, presque dans les conditions idéales. C'était avec l'homme que j'aimais, et que j'aime toujours. Je savais très bien qu'il n'allait pas me faire mal, et je savais que je pouvais arrêter à tout moment. Et je l'ai fait. Sa réaction était des plus adorables, et plus honorables. Je ferai tout pour Alex, je sais très bien qu'il ferait tout pour moi, mais même avec la personne que j'aime, je ne peux en aucun cas essayer ce fantasme, ce n'est clairement pas pour moi.

Le fantasme reste un fantasme, et certains sont destinés à rester dans le jardin secret de l'imagination.

J'en ai d'autres, et il y en a même qu'on a réalisé ensemble, mais pas de ce genre là.

J'ai une larme aux yeux en écrivant ceci. J'ai eu un message très désagréable en écrivant mon fantasme, je ne citerai pas le nom de la personne, ni le texte. Elle voulait que ça reste anonyme, je respecte son souhait. J'ai une larme aux yeux en imaginant ce que ça doit être de vivre cette situation. J'ai une amie à qui c'est arrivée. Mon texte n'était pas fait pour provoquer, je me livre à vous, j'exprime un fantasme, et dans ce texte, je vous explique pourquoi ça ne sera jamais autre-chose qu'un fantasme.

Alex a avoué qu'il était presque soulagé du résultat; il ne voulait pas le faire, mais puisqu'on s'était mis d'accord pour essayer... Mais plus jamais. Notre sexualité n'en a absolument pas souffert, loin de là. Comment pourrais-je lui en vouloir pour ça? On a essayé, on n'a pas aimé, et on fait autre chose. Je suis aussi rassurée; malgré le fait que je suis soumise, je sais que j'ai le pouvoir. Le pouvoir d'exciter, le pouvoir de le faire jouir, et le pouvoir de tout arrêter avec un simple mot dès que ça dépasse les limites. Rien que pour ça, je l'aime.

On en a discuté pendant le café, et puis nous nous sommes couchés. Il n"a fait aucune approche, aucune tentative de m'exciter, de me toucher, ou autre. Il me laissait le temps pour m'en remettre. C'est donc moi qui est venue sur lui, à l'embrasser longuement avant de venir m'empaler sur son envie. Il me pincait à nouveau les seins, mais tendrement. Il était à nouveau entre mes jambes, mais en douceur. Nous avons fait l'amour, et nous avons joui ensemble.

Le lendemain matin, il a pris les choses en main (façon de parler), et j'étais à nouveau sa soumise. Une levrette du matin, le sourire au visage car j'étais soumise, et car j'étais en confiance. Et amoureuse.

Verdict: Ne JAMAIS refaire.

Par Ana - Publié dans : Expérience
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