Voici la première d'une série de parenthèses. Ici, je ne raconterai pas d'histoire, mais plutôt des pensées. Pour ceux d'entre vous qui ont juste envie de lire mes expériences, ne vous inquiétez pas, j'ai l'intention de publier une histoire avec chaque parenthèse.

Cette fois çi, je vais tenter de répondre à quelques questions que j'ai pu avoir. Ce blog est, pour moi, un espèce de psychothérapie, et qui coute nettements moins cher que les vraies scéances. Alors j'en profite. J'ai essayée de communiquer un peu avec les gens, mais je n'ai pas envie de partager mon MSN ou Yahoo; je n'ai pas envie de répondre à Skype ou donner mon numéro de téléphone. Pour compenser à ça, je me suis connectée sur IRC, j'en avais tellement entendue parler. Les réactions ont été mitigées. J'ai eu des commentaires, des réactions, des mots, et parfois même des insultes. Voici une petite liste de questions...

- Pourquoi es-tu avec quelqu'un de beaucoup plus vieux que toi? Bonne question... Et quelque-part, c'est la question. Je n'ai jamais vraiment été à l'aise avec les enfants de mon âge. Loin de moi l'idée de vouloir passer pour une intello ou quoi que ce soit, mais quand d'autres jouaient à la voiture, à la guerre ou aux poupées, je lisais. Je pouvais passer des journées entières avec une Petite Larousse; en cherchant un article au hasard, il y avait des références vers un autre article, qui avait d'autres références, etc. Arrivée à 15-16 ans, les gens me donnaient déjà plus que mon age, physiquement et mentalement. Je restais à table avec les adultes, et je leur tenais tête avec quelques sujets. Ca m'amusais de citer des auteurs et de voir les réactions, mais en même temps, ça faisait mal. Les mêmes personnes qui étaient si contents que je puisse citer quelqu'un, étaient, en général, ceux qui m'avait pris pour un enfant quelques secondes avant. C'était à la limite de "On va parler de trucs d'adulte, tu veux pas aller regarder les dessins animés à la télé?". Non, je veux pas. Alex était différent, il ne m'avais jamais pris pour un enfant. A ses yeux, j'étais déjà adulte, et j'adorais ça. Je n'ai pas son niveau d'intelligence, ni sa connaisance, et encore moins son expérience de la vie, mais il me le partage, sans jamais m'avoir jugée pour manque de connaissance. Il est fascinant, il est drôle, et surtout, il excite mon plus grand zone érogène, mon cerveau.

- T'es super sexy, tu dois coucher avec tout le monde! Non. Alex est la seule personne que j'ai connu d'une façon amoureuse. J'ai eu d'autres partenaires sexuelles, mais uniquement dans le cadre de mon "initiation". L'histoire précédente le prouve. Je n'ai jamais eu d'autres relations qu'il n'avait pas organisé, et je n'en cherche pas. Seule exception (pour lequel il est d'accord), sur Internet j'ai le droit de faire autant de cybersexe que je veux, mais c'est rare. Encore une fois, il faut que la personne soit capable de titiller me neurones avant tout.

- J'ai une queue de xx centimètres, tu veux pas qu'on se rencontre? Et voilà une des raisons pourquoi je ne me suis pas vraiment entendue avec les garçons de mon âge. Non, je n'ai pas envie de me ballader de personne en personne, de découvrir absolument tout sur tout le monde, et les histoires d'une seule nuit, ça ne m'a jamais intéressée.

- Mais il n'a pas honte d'avoir touché un enfant de ton âge? Je rappelle que c'est moi qui a cherchée, et activement. Pire encore, à ses yeux j'ai toujours été une adulte. Je ne lui ai jamais donnée l'occasion de douter de ça non plus. Physiquement, j'étais peut-être un ado de moins de 18, mais dans ma tête, j'avais beaucoup plus. Il a séduit ma tête, il pouvait avoir mon corps

- Tu penses pas aller voir quelqu'un pour ta dépendance au sexe? Je vois quelqu'un, Alex. Ma dépendance du sexe me convient parfaitement, et peut-être que je suis hors normes (et encore, depuis que j'écris ce blog, je me rends compte que, finalement, je ne suis pas la seule dans ce cas). Et ceci n'affecte pas ma vie. Je n'ai jamais séchée les cours juste pour le sexe (exception faite pour une autre histoire, mais je raconterai ça plus tard), le sexe ne m'a jamais mis en danger physiquement, et je n'ai jamais été en détresse émotionnel à cause de ça. On m'apprend plein de choses, mais au fur et a mesure je prends l'initiative aussi, et on a un mot secret pour tout arrêter. L'histoire viendra plus tard, mais j'ai eu l'occasion de le tester le mot magique, et il a arrêtée en une fraction de seconde; aussitôt après j'avais mon manteau sur le dos, j'étais couverte et pas nue, et il ne m'a pas pris automatiquement dans ses bras, il l'a proposé (que j'ai acceptée volontiers). Je suis heureuse comme je suis, a l'exception près que la société me regarde bizarrement.

- Hummm, mais t'es une sale chienne de merde, j'adore ça! Oui, mais pas moi. Etre sa chienne? Oh, mais j'adore ça. Etre son objet? Oui. Me soumettre entièrement? Carrément. Ajouter des gros mots comme ça? Pas du tout, c'est anti-excitant. Pendant l'action, oui, j'ai souvent le droit à "salope" ou "pute", mais c'est dans une autre contexte; il ne m'a jamais, jamais manqué de respect le reste du temps, et je crois que la seule "insulte" que j'ai eu, c'était "plaie" ou "boulet" quand je faisais une connerie. Ca m'a toujours fait sourire, mais les insultes? Non.

- Mais tu ne mets pas de photos sur ton blog! Et oui, désolée! :-) Depuis le début, je voulais quelque-chose où je pouvais partager ce que j'avais de plus intime, mon esprit. J'ai toujours fait la séparation; quand on pouvait me connaitre physiquement (et voir les photos, ça compte aussi) alors ils n'avaient pas le droit de connaitre ce qui se passait dans mon esprit. Au contraire, ceux qui avaient le droit de plonger dans mon esprit ne pouvaient pas savoir qui j'étais vraiment. J'ai toujours fait la séparation, et désolée pour quelques fans, mais je vais continuer à le faire, pour l'instant. Ceci est mon jardin secret, mon intimité, et j'ai envie de le partager avec des mots.